Par : jacou

@Bigbang, je reviens sur ton questionnement,
– » Est-ce cela aussi la traitrise: ne pas explorer tout les possibles pour son profit, sa culture, ou sa particularité?… »
Dans son billet, Personne emploie un mot fort : traître, trahison, je dirai plutôt manquement, manquement à soi-même, car on ne peut manquer qu’à soi-même, par faiblesse, par ignorance, mais ceci n’a d’existence apparente que dans le jeu humain et n’a absolument aucune conséquence dans le jeu divin .
–  » tout comme Judas n’a pas trahi puisqu’il était prévu qu’il fasse ce qu’il fit afin que Jésus soit élevé. Je pense que dans cette histoire il n’y a aucune trahison puisqu’il (Judas) suivait une destinée ou une prophéthie. »
Tu as raison, la scène de l’acte de « trahison » de Judas entrait dans le script nécessaire à la réalisation de tout l’enchaînement des faits qui allaient amener à la conclusion ultime: la résurrection, c’était cela le destin préparé, consenti et assumé de Jésus, montrer que la mort n’était que celle de l’apparence, mais que notre profonde réalité est immortelle, l’entourage très proche de Jésus était conscient des coulisses du drame .
– « .”je suis celui qui est”: Comment faut-il le prendre? Comme une remarque un peu méprisable façon “cela ne te regarde pas” ou alors comme un choix “je suis celui que tu voudras en ton âme et conscience”?
Je Suis Celui qui Est, Jésus était, est un être totalement et pleinement réalisé ce qui veut dire qu’en toute conscience il avait réalisé sa nature divine, que Tout est de nature divine: Je Suis, réalisant cela il peut affirmer que l’Être ( « Dieu » ) que je Suis Est et Cela seul Est, il reste à nous êtres humains de prendre conscience en corps, coeur et âme de notre véritable nature d’être l’Être (« Dieu ») Je Suis .- Je Suis Celui qui Est-
– « Ne peut-on pas voir Judas comme un petit enfant à qui l’on demande de faire une chose insensée, mais qui se sent obligé de le faire, pour plaire à Dieu et à son maitre?…à voir. »
Non pas du tout, les principaux protagonistes du drame étaient des êtres de conscience élevée, plaire ou déplaire à Dieu sont l’expression d’un rapport à un être supérieur, extérieur à nous, ceci est la conséquence de la croyance en la séparativité ( la chute ) qui à entraîné l’humanité dans la souffrance, et le dépôt de sa propre souveraineté dans des mains avides de pouvoir profitant ainsi de la faiblesse et de la dépendance inconsciemment générées .